Les clés d’un bon compost

Les clés d’un bon compost

Aujourd’hui je souhaite vous évoquer le sujet de la réduction des bio-déchets et du compost.

1. Rappelons-le, le meilleur déchet est celui qui n’existe pas

Alors la première chose que nous pouvons mettre en place, comme nous l’évoque Béa Johnson dans son livre Zéro déchet est de réduire ces derniers : en effet, moins de déchets, moins de valorisation nécessaire.  Donc on optimise, et on évite de perdre. Mieux penser ses achats, connaître sa consommation et être au plus proche de ce que l’on consomme. L’élaboration de menus à la semaine et de courses au plus juste peut nous le permettre ! N’hésitez pas à me contacter pour des astuces à ce sujet !

2. LIMITER LES DÉCHETS EN CUISINE

On peut consommer en vrac et local, une quantité sage, essayer de limiter les épluchures, de moins se fatiguer, de garder la peau en lavant bien, et de cuisiner soupe, smoothie, jus, sauces… En bref, ne pas se casser la tête, faire à la hauteur de ce l’on se sent de faire.

Et quand malgré cela, il reste quand même des épluchures, il existe le compost !

3. LIMITER LES DÉCHETS AU JARDIN

On peut optimiser en étant fainéant. Si vous avez un jardin ou un balcon, favorisez les plantes qui ne font pas de déchet, plutôt des plantes grasses quand on n’a pas la main verte. Il ne faut pas hésiter à demander conseil aux professionnels en jardinerie. On s’évite de la peine et donc aussi des déchets verts. Et puis si l’on doit tondre, là aussi, on se laisse tranquille et notre herbe avec, en la tondant moins !

On évite alors de tondre à ras, car cela fragilise la pelouse et donc nécessite de plus s’en occuper. On tond donc plus haut parce qu’une herbe plus haute a plus de défense, elle sera plus belle et plus résistante. On profite de fortes pluies pour planter après. Evitons de ramasser en laissant sur place. Finalement, pas besoin d’aller en déchetterie pour les déposer, on appelle cela le mulshing. L’herbe issue de la tonte se dégrade et nourrit le sol. Et si vous ne souhaitez pas la laisser sur place, n’hésitez pas à la proposer à un voisin. La tonte peut également être utilisée en paillage au pied des arbres.

Pour les feuilles mortes et les tailles de haies, je vous encourage à les broyer, alors oui cela nécessite d’avoir l’équipement adéquat mais plusieurs possibilités s’offrent à vous :
– l’achat groupé peut être envisagé
– mutualisez une telle dépense, idéalement d’occasion ou encore se rapprocher de sa commune qui peut mettre à disposition du matériel (ce n’est pas encore le cas au Mans)).
– déposez-le ensuite autour des arbres « proprement », cela va se dégrader et protéger l’arbre. Sinon dans les massifs fleuris ou au jardin. Plus besoin d’aller en jardinerie acheter des copeaux de bois… En bref on peut tout à fait faire avec l’existant du jardin… Et si on fait travailler un paysagiste, on lui demande de broyer sur place.

On a donc réduit au maximum nos biodéchets, à la hauteur de ce que l’on pouvait faire ! On peut penser maintenant au compostage. Là aussi on peut mutualiser ou faire seul chez soi.
Il existe des aires de compostage : pour savoir s’il y en a autour de chez vous, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre collectivité ou de votre commune.
Parlez en avec vos voisins.
Ou alors lancez-vous à la maison.

4. Quelles solutions À la maison ?

Plusieurs types de compostage mais un principe général : quand on a des restes alimentaires ou du jardin, on équilibre les déchets humides auxquels on va apporter de la matière sèche. Le compost a en effet besoin d’air et d’eau mais pas trop.

    1. Donc on a : les restes humides qui proviennent des nutriments (les substances apportées par l’alimentation) ou par le jardin
    2. L’eau et attention s’il y en a trop d’eau, on le noie, si pas assez, il a soif. Les restes humides ne sont parfois pas suffisants, surtout en période de sécheresse. Comment le savoir ? On fait le test de la peau : le compost doit avoir la texture de la pâte à modeler. Ni du liquide qui s’échappe ni trop dur.
    3. Et on apporte les matières sèches par le broyat de bois, la paille ou les feuilles mortes…) : ça structure, et ça évite l’effet bouillie
    4. L’oxygène apporté va permettre aux bactéries et aux champignons, aux vers de compost de se développer. On l’apporte en remuant notre compost, en morcelant (coupant) nos restes alimentaires.

Si doute ou si vous souhaitez mettre en place un projet d’aire de compostage dans votre quartier, avec vos voisins, au niveau de votre immeuble ou à plus grande échelle, ou que si vous questionnez au niveau de votre entreprise, pour votre cantine, vos repas du midi et pas, RSE/QVT, adressez-vous à des professionnels comme Ardvina que vous retrouverez sur les réseaux sociaux, Facebook, Instagram, Linkedin, Twitter et par mail bonjour@ardvina.com!

Allez go, c’est parti !